Classificació de Thibaudeau

El tipógrafo parisino Francis Thibaudeau (1860-1925), diseñó el primer sistema racional de clasificación de caracteres mediante el desarrollo de catálogos tipográficos para las fundiciones Renault y Marcou y Peignot et Cie. Presenta su clasificación en dos obras: La Lettre d’imprimerie (1921) y Le Manuel français de typographie moderne (1924). En los cuales basa la clasificación en la forma de las serifas:

 

Con serifa:

1. Romana ezelveriana.

 

2. Romanas Didot.

 

3. Egipcias.

 

Sin serifa:

4. Antiguas.

 

Thibaudeau completó su clasificación agregando las categorías caligráfica y de fantasía.

Àrea:

Subàmbit:

Observacions: 
Clasificación tipográfica
Referència: 

Classification Thibaudeau pour cataloguer des caractères typographiques. (2006). [online] Disponible en: http://caracteres.typographie.org/classification/thibaudeau.html

Text: 
Typographe parisien (1860-1925), Francis Thibaudeau a été amené à concevoir le premier système rationnel de classement des caractères en élaborant les volumineux catalogues typographiques des fonderies Renault et Marcou et de Peignot et Cie. Il présente celui-ci dans deux ouvrages magnifiques : La Lettre d’imprimerie (1921) et le Manuel français de typographie moderne (1924). Il assoit la classification qui porte son nom sur la forme des empattements : empattement triangulaire : Elzévir, empattement filiforme : Didot, empattement quadrangulaire : Egyptienne, empattements absents : Antique. Il est à noter que cette classification ne contredit en rien l’Histoire. En effet, si on reprend la biographie du caractère romain depuis la Renaissance, on constate que les premiers imprimeurs, Jenson en tête, ont fait usage de caractères à empattements triangulaires. Sous l’impulsion de Grandjean et surtout de Didot, sont progressivement apparus des caractères dont l’empattement se réduisait à un fin trait horizontal. In fine, sous l’influence de la Révolution industrielle, sont apparus les caractères à empattements quadrangulaires et, plus novateurs encore, les caractères sans empattements. Thibaudeau complètait sa classification en y ajoutant la catégorie des Ecritures pour les scriptes et des Fantaisies pour les caractères publicitaires. Cette méthode, encore aujourd’hui, demeure la plus simple et la plus pratique de classer des caractères typographiques. Elle a cependant pour défaut le fait de faire cohabiter des caractères au tracé fort différent dans la catégorie des Elzévirs. 1. Le romain Elzévir Le romain Elzévir dit aussi ancien, reprend les caractéristiques des romains de Jenson ou de Garamond, à commencer par ses empattements triangulaires. 2. Le romain Didot Le romain Didot dit également moderne, est une forme plus sévère et plus géométrique de l’Elzévir, caractérisée par la grande sobriété des empattements qui se réduisent bien souvent à un simple trait. 3. L’Egyptienne L’Egyptienne se distingue par la présence en terminaison des jambages supérieurs et inférieurs d’un obit à angle droit, dit quadrangulaire, de la même graisse que les fûts principaux de la lettre. 4. L’Antique L’Antique, enfin, au tracé dépouillé, est dépourvu d’empattements ; son dessin tient plus des capitales grecques que des capitales romaines.